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30 Recettes Écologiques pour Stabiliser tes Enduits Terre : 1/2 

Bonjour à toi !

Aujourd’hui je te file quelques recettes pour customiser tes enduits à la terre mais aussi tes peintures et tes badigeons.

Je sais que l’on pense généralement que le problème de la terre est son manque de résistance à l’eau et à l’abrasion. Ce n’est pas complètement faux, mais comme dirait ma femme : « Ça dépend ! » (j’adore quand on arrive à ce stade de nos conversations :)).

Cela dépend de beaucoup de choses évidemment mais dans l’ensemble il n’est pas faux que la terre est sensiblement plus fragile que la chaux ou encore le ciment.

On verra dans ces lignes qu’il est possible de booster notre enduit terre de manière tout à fait écologique et sans le bâtarder (c’est comme cela qu’on dit, je n’y peux rien) à la chaux ou au ciment.

Le problème du bâtardage est qu’il réduit fortement les qualités principales du matériau terre, c’est à dire :

  • la perspirance
  • la régulation hygrométrique
  • le bilan carbone
  • la recyclabilité

Les recettes dont je parle dans ici sont tirées du programme de recherche PaTerre+ (Patrimoine architectural en Terre et stabilisants naturels d’origine animale et végétale ) financé par le Ministère de la Culture et de la Communication. Ce projet, initié en septembre 2011 et aboutit en septembre 2013 rassemble 3 partenaires de recherche :

  • CRAterre‐ENSAG
  • L’unité de recherche AE&CC de l’ENSA Grenoble
  • Le laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH)

Bref du lourd et du scientifique, c’est pas la cuisine à mémé ! 🙂

POURQUOI STABILISER SON ENDUIT TERRE?

L’intérêt de stabiliser un enduit terre est relativement évident mais dans les exemples de biopolymérisation (stabilisation naturelle) qui suivront, les principaux facteurs observés sont les suivants :

L’ouvrabilité : la propriété d’un mortier frais de se laisser aisément mettre œuvre (mélangé, façonné, moulé, travaillé, etc.).

Meilleure est l’ouvrabilité, plus facile sera l’application de l’enduit sur la surface à enduire. En règle générale l’ouvrabilité des mortiers de terre est généralement meilleure suite à un amendement de biopolymères.

La protection (l’efficacité) : la finalité de la couche protectrice peut varier selon le contexte. Bien souvent, l’amélioration de certaines propriétés de la terre est recherchée, afin de la rendre plus résistante, principalement à l’eau de pluie et à l’abrasion.

La cohésion : force qui unit les particules constituant la terre. Une terre cohésive est très collante dans son état frais, par exemple sous forme de mortier. Une fois sèche, elle résiste bien à l’abrasion et à l’arrachement. C’est le cas des terres argileuses. La stabilisation permet souvent d’atteindre une meilleure cohésion.

L’élasticité : domaine de contraintes que l’on peut imposer à un matériau, de façon à ce qu’il se déforme de manière réversible. Au-delà de la limite d’élasticité, le matériau se déforme de manière irréversible, son endommagement conduit bien souvent à la rupture.

La durabilité : qualité de ce qui dure longtemps. C’est une notion discutable car l’échelle du temps est une échelle difficilement appréhendable. Dans le cas de la conservation d’une architecture par l’application d’une couche protectrice, il s’agit plus simplement de minimiser ou d’espacer l’entretien sur le bâtiment.

**** *****

Les recettes que je te présente ci-dessous offrent un très large panel de possibilités et une grande variété de ressources végétales ou animales y est présentée. Je ne sais pas où vit chaque lecteur de ce blog mais les recherches du PaTerre+ étant internationales, les 4 coins du monde trouveront leur compte dans les composés qui vont suivre.

ENDUITS A BASE DE CELLULOSE ET LIGNINE

RECETTE N° 1 : ENDUIT – BOUSE DE VACHE – BURKINA FASO

  • Mettre de la bouse de vache à macérer dans l’eau pendant deux semaines ;
  • Concasser la terre, mélanger à de l’eau et pétrir jusqu’à ce qu’elle soit plastique comme pour de la bauge ;
  • Mélanger les deux préparations, pétrir et ajouter de l’eau.


RECETTE N°2 : BAUGE, CASE OBUS – BOUSE DE VACHE, HERBES – CAMEROUN

  • Piocher la terre, répartir en plusieurs petits tas ; mouiller, puis malaxer pour avoir une consistance visqueuse ;
  • Mélanger à de la bouse de vache ou du crottin de chèvre ;
  • Couper l’herbe finement, la répartir sur le mélange de terre et d’excréments ;
  • Arroser l’ensemble et malaxer jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène ;
  • Laisser pourrir pendant sept à huit jours, en l’arrosant pour éviter qu’il ne sèche.


RECETTE N°3 : ADOBE – CROTTIN DE CHEVAL ET D’ÂNE – PÉROU

  • Mélanger la terre prélevée sur les lieux à du crottin de cheval et d’âne additionné d’eau ;
  • Laisser reposer une nuit ;
  • Le lendemain, piétiner longuement, puis retourner ;
  • Laisser reposer une nuit supplémentaire et répéter les mêmes gestes (piétiner et retourner).


RECETTE 4 : ENDUIT – BALLE DE RIZ FERMENTÉE – MALI

La préparation de l’enduit de banco pourri nécessite trois à quatre semaines de temps de macération.

  • Verser le banco noir dans des grands bassins ;
  • Briser les mottes de terre à la pioche, puis recouvrir totalement d’eau ;
  • Laisser reposer trois jours ;
  • Remuer et briser les mottes restantes, laisser reposer une nuit ;
  • Malaxer en piétinant, casser à la main les derniers agrégats ; le mélange obtenu doit avoir la consistance d’une boue liquide ;
  • Verser trois sacs de balle de riz tamisée à 2 mm par bassin ;
  • Pétrir à la main au moins une fois par semaine, jusqu’à ce la couleur vire au gris foncé ;
  • Ajouter régulièrement de l’eau pour compenser l’évaporation.

La fermentation est le phénomène qui est à l’origine, en plus du changement de couleur, d’une augmentation du volume et d’une forte odeur de pourriture.


RECETTE N°5 : ENDUIT – PAILLE DE RIZ FERMENTÉE, BOUSE DE VACHE – MALI

  • Mélanger une quinzaine de sacs (type sac de riz de 100 kg) remplis de paille de riz et de litière animale ;
  • Tassée à la main pour environ 6 m3 de terre du fleuve ; ajouter de la bouse de vache ;
  • Ne pas découper la paille de riz, la longueur des brins de paille oscille entre 30 et 60 cm ;
  • Pour la préparation, procéder selon la recette précédente.


RECETTE N°6 : ENDUIT – FIBRES VÉGÉTALES FERMENTÉES – FRANCE

  • Enfermer dans une poubelle noire exposée au soleil pendant plusieurs jours, de l’ensilage de maïs, en phase avancée de décomposition. Une odeur de choucroute annonce le début du processus de fermentation ;
  • Verser dans un grand contenant (dosage pour environ 50 L de mélange final): 3 seaux (de 10 L) de Barbotine épaisse ; 0,5 L de jus de fermentation; 1,5 seau de paille hachée ; 1,5 seau de foin haché ; 0,5 à 1 seau de sable (0‐4 mm) ; 1 seau de sciure de bois ;
  • Mélanger, puis laisser fermenter, pendant quelques jours, dans un endroit à l’abri de l’air, chaud et humide (grande bâche noire fermée à l’intérieur d’une caisse).

Les matériaux sont versés dans un ordre précis, le plus liquide au fond, avant d’être mélangés. La cohésion de la préparation est testée en projetant une poignée de mélange sur une paroi verticale : elle est prête lorsqu’il est possible de faire une couche de 15 cm d’épaisseurDurant les quelques jours où la pâte repose, le processus de fermentation démarre, amorcé par le jus de macération de l’ensilage.


RECETTE N°7 : PEINTURE – METHYL CELLULOSE – FRANCE

  • Mélanger petit à petit 10g de méthyl cellulose en poudre dans 1 L d’eau, en formant un tourbillon ;
  • Battre jusqu’à l’obtention d’une mousse sans grumeaux ;
  • Recouvrir avec 0,25 L d’eau ; laisser reposer plusieurs heures voire une nuit ;
  • Mélanger vigoureusement cette mixture ;
  • Ajouter de l’eau pour obtenir la consistance d’un sirop épais ;
  • Tamiser l’argile (elle doit être aussi fine que de la farine), environ 1 à 2 kg ;
  • Préparer la fécule de pomme de terre (cf. recette n°16), sans attendre qu’elle ne refroidisse, la mélanger à la méthylcellulose ;
  • Petit à petit incorporer l’argile. Lorsque le mélange devient trop épais, additionner lentement 0,5 L d’eau ;
  • Laisser reposer au moins 30 min (le temps que l’argile se gorge d’eau) ; filtrer l’ensemble.

L’auteur de cette recette conseille de ne pas rajouter d’eau si le mélange doit être conservé, car il s’altèrerait moins sous forme de pâte (qu’il conviendra de diluer lors d’une prochaine utilisation).

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Autre article utile: 7 CONSEILS POUR BIEN RATER SON ENDUIT A LA CHAUX OU A LA TERRE

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ENDUITS A BASE D’AMIDON

RECETTE N°8 : ENDUIT – COLLE DE FARINE – CANADA

  • Faire bouillir 3 L d’eau dans une grande casserole, au-dessus d’un feu puissant ;
  • Remplir la moitié d’un seau de 10 L avec de l’eau froide, ajouter doucement de la farine jusqu’à obtenir une pâte blanche, fluide et un peu épaisse (type pâte à crêpe) ;
  • Mélanger jusqu’à ce que les grumeaux disparaissent ;
  • Verser peu à peu (pour ne pas perdre l’ébullition) la pâte dans l’eau qui boue sans cesser de remuer : la pâte devient translucide au fur est à mesure qu’elle est mélangée à l’eau bouillante ;
  • Continuer de chauffer jusqu’à ce que la pâte ait la consistance d’une sauce épaisse ;
  • La retirer du feu, enlever les grumeaux.

La colle de farine s’ajoute à l’enduit en respectant un rapport de 2 % à 5 % ( 2L de colle pour 100L d’enduit)


RECETTE N°9 : PEINTURE – FÉCULE DE POMME DE TERRE – FRANCE

  • Chauffer 4 L d’eau sans la faire bouillir (proportions pour 40 m² en une couche) ;
  • Incorporer en pluie 500 g de fécule de pomme de terre, en remuant vigoureusement pour éviter la formation de grumeaux ;
  • Parallèlement, faire tremper dans 4 L d’eau la craie + les pigments (2 kg au total) en évitant les grumeaux ;
  • Réunir les deux préparations, battre l’ensemble, puis tamiser.

Cette détrempe ne se conserve pas. En quelques jours, la fécule pourrit. L’application doit être assez rapide avec une brosse large car la peinture sèche rapidement. Pour un résultat plus uniforme, une deuxième couche peut être appliquée, après 6 à 12 h de séchage de la première. La peinture à la fécule est relativement transparente.


RECETTE N°10 : ENDUIT – RÉSIDUS DE DISTILLATION DE MANIOC ET DE MAÏS FERMENTE – CONGO

  • Préparer la farine de maïs : Mettre du maïs mûr dans l’eau ; laisser fermenter une semaine ; sécher et piler ;
  • Préparer le manioc frais (sinon utiliser de la farine de manioc) ;
  • Éplucher du manioc mûr ; sécher sur une grille au-dessus d’un feu (méthode de cuisson qui permet de le manger) ;
  • Enlever la couche externe ; la mélanger à de l’eau ;
  • Faire bouillir jusqu’à l’obtention d’une pâte épaisse ;
  • Verser dans un fût, ajouter un peu d’eau ; malaxer ; laisser fermenter deux à trois jours.
  • Mélanger un volume de farine de maïs pour quatre volumes de bouillie de manio ;
  • Fermer hermétiquement ; laisser fermenter pendant sept à dix jours : le produit fermenté devient liquide ;
  • Distiller pour obtenir de l’alcool et récupérer le résidu de distillation.

On obtient 80 L de résidus pour 200 L distillés. C’est le résidu de la distillation, appelé bitibi qui sert à l’enduit. La terre amendée de ce résidu de distillation donnerait un enduit très résistant aux intempéries qui, selon le témoin de cette recette, tiendrait jusqu’à deux décennies !


ENDUITS A BASE DE LIPIDES

RECETTE N°11 : ENDUIT DE FINITION – HUILE DE LIN – FRANCE

  • D’abord gâcher l’enduit à l’eau ;
  • Puis, ajouter une cuillère à soupe de lin pour 5 L d’enduit ;
  • La quantité d’huile de lin peut aller jusqu’à 1% par volume.

La quantité d’huile de lin peut aller jusqu’à 1% par volume. Il faut veiller à bien gâcher d’abord à l’eau, car l’huile enroberait les grains et empêcherait l’eau de les lier. Elle s’utilise également en imprégnation, appliquée au chiffon ou au pinceau, de préférence diluée. Le changement de couleur est important ; appliquée sur de grandes surfaces, l’effet est irrégulier. Cette recette utilise de l’huile crue de première pression à froid.


RECETTE N°12: ENDUIT DE FINITION – HUILE DE LIN, OEUF – FRANCE

  • Mélanger 5 jaunes d’oeufs avec 0,5 L d’huile de lin (proportions pour un volume final de 30 L d’enduit) ;
  • Gâcher l’enduit à l’eau ; mélanger cette « mayonnaise » dans la masse.


RECETTE N°13 : ENDUIT DE FINITION – BEURRE DE KARITE – DJENNE, MALI

  • Faire tremper 20 charrettes de banco dans de l’eau (une charrette représente entre 300 et 500 L) ;
  • Ajouter 10 sacs de balle de riz (sacs de 100 L) ; malaxer ;
  • Laisser macérer plusieurs semaines jusqu’au pourrissement ;
  • Le jour du crépissage, faire fondre 45 kg de beurre de karité en le mélangeant ;
  • Mélanger le beurre de karité fondu au banco pourri ; appliquer à la main.


RECETTE N°14 : ENDUIT DE FINITION – BEURRE DE KARITE – SEGOU, MALI

  • Tamiser 60 L de terre rouge (Bojobleuv) à 1 mm ; humidifier à l’état plastique ;
  • Faire fondre 5 à 6 L de beurre de karité ;
  • Mélanger ; ajouter de l’eau pour ajuster la consistance.


RECETTE N°15 : ENDUIT – HUILE DE KAPOK – TOGO

Obtention de l’huile de kapok :

  • Moudre les graines de kapok pour obtenir une poudre fine ;
  • Délayer 10 kg de cette poudre dans 20 à 25 L d’eau ; faire bouillir pendant au moins 6 h (ajouter de l’eau pour compenser une trop forte évaporation) ; laisser reposer une nuit ;
  • La bouillie se sépare en trois phases : de larges gouttes d’huile à la surface, une émulsion eau ‐ huile en dessous et un dépôt d’amandes et de téguments formant une boue noirâtre au fond du récipient. Récupérer l’émulsion ;
  • Mettre à bouillir cette émulsion jusqu’à évaporation de l’eau. Collecter l’huile après filtration.

Préparation de l’enduit :

  • Mélanger de la terre de Kouloumi avec du sable et 2% en poids d’huile de kapok ;
  • Ajouter l’eau de gâchage.

Après application de l’enduit, ce dernier reçoit deux couches d’huile supplémentaires, pour s’assurer qu’elle imprègne bien le mur. Selon Foli Ephoevi‐Ga, l’issue des tests de résistance à l’eau serait favorable à l’enduit à l’huile de kapok.


RECETTE N°16 : SOL, TRAITEMENT DE SURFACE – CIRE DE CARNAUBA – FRANCE

  • Après 18 jours de séchage de la dalle en terre, passer au pinceau une émulsion de cire de carnauba en deux passes à 3 jours d’intervalle.


RECETTE N°17 : SOL, TRAITEMENT DE SURFACE – HUILES ET CIRES – FRANCE

  • Appliquer l’imprégnation aux plantes jusqu’à saturation ; laisser sécher pendant 24h ;
  • Passer une couche d’huile dure ; laisser sécher pendant 24h ;
  • Appliquer la cire durcissante.

Selon les fabricants de ces produits, il faut attendre une quinzaine de jours avant que ce traitement de surface n’atteigne toute sa dureté.

Les recettes 18 à 30 seront à paraître dans la deuxième partie de cet article qui sera mise en ligne dans quelques jours. Si tu veux être tenu informé de cette parution inscris-toi ici et fais-toi envoyer en prime mon fascicule sur la construction en terre crue en France. Oui, je sais, ces formulaire d’inscription traînent déjà partout sur le blog mais c’est pour moi un moyen de rester en contact avec notre communauté grandissante 🙂


POURQUOI AI-JE RELAYÉ CES RECETTES?

Ces recettes ont pour objectif de faire ouvrir les yeux sur les pratiques qui accompagnent la construction en terre depuis des millénaires.

Beaucoup de personnes se permettent de prendre de haut la culture de la construction en terre qui est en train de se créer en France et ailleurs dans le monde. Pourtant ce matériau, même s’il apporte certaines contraintes, se révèle avoir un véritable potentiel constructif et surtout un bilan énergétique quasiment nul selon l’emploi que l’on en fait et le lieu d’où il provient.

Cela veut dire que le matériau terre est porteur de solution écologique énormes. Additionné au bois et à la paille, comme le défend mon ami Michel Philippo, le bilan carbone de son utilisation peut s’avérer négatif ! Ce sur tout le cycle de vie du matériau, de son extraction à son recyclage en passant par sa mise en œuvre.

>>>>>>>>> Visionne l’interview de MICHEL PHILIPPO ( LESA ): Bois, Terre, Paille  <<<<<<<<<<<<

Attention, les enduits terre stabilisées, même naturellement, n’ont pas que des fans dans le milieu des « terreux ». Certains inconvénients comme la non-réemployabilité ou les odeurs de fermentation et de macération en déboutent certains. Néanmoins, j’ai tendance à penser que le jeu en vaut la chandelle, surtout si la stabilisation ouvre les portes des marchés publiques car cela aura un impact sur les esprits des plus sceptiques et sur la transition énergétique.

En tous les cas, j’espère que ces recettes t’inspireront et que tu en essayeras l’une ou l’autre dès que tu en auras l’occasion. Bien sûr nous t’attendons dans les commentaires pour nous faire part de tes expériences, réussies ou non. Cela nous aide tous à avancer.

Je ne quitterai pas mon clavier sans remercier les personnes qui méritent le crédit pour ce magnifique travail de recherche. Ils sont à l’origine des informations de fond, moi je n’ai été qu’un medium.

Merci donc à Aurélie Vissac, Laetitia Fontaine, Romain Anger et au laboratoire CRAterre‐ENSAG

Pour plus d’information sur les méthodes de mise en œuvre de ces recette je t’envoie directement vers le lien du document qui a servi de support à cet article :

Programme Paterre+

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Au plaisir!

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Découvre 40 recettes de peintures et enduits écologiques :

  • valentine dit :

    Bonjour, j’ai un très bon retour sur un enduit terre+colle de farine+ huile de lin. Dans une maison où les enduits ont été faits à l’intérieur avant l’extérieur, toutes les parties enduites à la chaux ont souffert de problèmes de décollement suite à l’entrée d’humidité depuis l’extérieur, et l’enduit terre-farine-huile de lin est resté en place sans aucun problème.

  • Bonjour, la recette enduit huile de lin ou colle farine + huile de lin peux elle être utilisé pour l’extérieur ou une salle de bain ?

    • Eco.didaqt dit :

      Bonjour Steph,

      Oui cette recette peut être utilisée en extérieur. Elle ralentira l’usure de l’enduit terre.
      Pour les salle de bains il est également possible de s’en servir. Par contre, il n’est pas recommandé sur toutes les parois de la salle de bain car les projections directes d’eau doivent toujours être évitées sur les enduits terre.
      Pour les salles de bains, voila un exemple de ce que l’on peut faire en cirant ses enduits à l’huile de lin et à la cire d’abeille: https://www.youtube.com/watch?v=wTY6arzNs24
      Bon chantier,

      Gautier

      • Merci,
        super la vidéo, très inspirant !

  • Salut Gautier,
    Encore une petite question :
    Qu’en est-il de la perspirance et de la régulation hygrométrique avec un traitement a l’huile de lin ( ou cire d’abeille, carnauba ) en surface ?
    Je pense aussi au traitement que devrait recevoir la couche de finition de la dalle terre crue ( aucun revêtement prévu dans un premier temps et je souhaiterais garder la terre visible partout sauf les chambres ) .

  • Bonjour Gauthier,
    pourrais-tu m’expliquer la différence entre terre crue et terre cuite? Merci

    • EcoDidacte dit :

      Coucou Régine,

      Quand je parle de terre crue, en réalité c’est à de l’argile que me réfère. Mélanger à des charges comme du sable ou des fibres, elle devient un matériaux assez spectaculaire (adobe, BTC, enduit, pisé).
      Cuite, cette argile+charge est aussi utilisée dans le bâtiment mais sous forme de briques ou de tuiles.

      Si tu veux te plonger dans le monde passionnant de la terre crue je te suggère vivement le livre « batir en terre » de Fontaine et Angers (ou les autres document du CRAterre) !!! Il viennent enfin de le rééditer :)

      A bientôt !

      Gautier

  • Bonjour,
    dans la recette 17 on parle d’huile dure, j’ai réalisé mon enduit terre (terre, colle de farine, sable, poudre de marbre). je souhaite avoir un des murs plus foncé que les autres en l’huilant, est ce que l’huile dure peut assurer cette fonction tout en durcissant un peu la surface ?
    merci pour toutes les infos du blog
    au plaisir !
    Sabine

    • EcoDidacte dit :

      Bonjour Sabine,
      Je suis allé faire un tour sur ton chantier… Vous avez fait du bon boulot 😋
      Oui, l’huile dure obscurcira le ton de la argile et créera un film protecteur.
      C’est généralement plutôt employé pour les sol en terre, mais pourquoi pas sur les murs…
      Par contre, attention car l’huile se diffusera par capillarité et ne se limitera pas à l’endroit ou tu auras passer le pinceau.
      par exemple, si tu l’appliques sur un pan de mur en t’arrêtant au coin; il y a des chances qu’elle migre sur l’autre pan de mur et manière irrégulière et in controlable.
      Du coup, il faudra des rupteurs qui crée une séparation franche entre les deux surfaces.

      Je te suggère de l’huile de lin chauffée pour qu’elle soit plus liquide.. Env 2,5L / m2.. Sur un enduit totalement sec.

      Bon chantier,

      Gautier

  • Bonjour ! Nous avons testé la recette numéro 12 avec l’huile de lin et le jaune d’œuf (et plus le blanc d’œuf, on a vu que ça durcirait l’enduit). Cela fait une semaine que nous avons appliqué l’enduit avec cette préparation sur 3 m². Au début une odeur forte de pisse était présente pendant 1 journée, puis maintenant il y a une odeur très forte d’huile de lin que l’on sent même à 6 m du mur. Est-ce normal d’avoir une odeur forte d’huile de lin pendant un certain temps ? Est-ce qu’il y a une huile de lin spécifique à appliquer ? Je vous remercie d’avance !!!!!! Elena =)

    • EcoDidacte dit :

      Bonjour,

      Oui certaines huile de lin dégagent une odeur mais rien d’écœurant normalement.

      Il se peut que vous ayez mélanger la « mayonnaise » à une trop faible quantité de mortier. Celle-ci devrait rester un adjuvant.

      1L de mayo pour 50L de mortier minimum.

      Continuer à bien aérer en tous les cas pour oxyder l’huile de lin.

      Gautier

  • tdemanehenry dit :

    Merci pour ces infos! Mais serait-il incohérent de fixer des plaques de placo-plâtre par dessus l’enduit de terre argileuse + sable, de manière à stabiliser ce dernier?

    • EcoDidacte dit :

      Bonjour Thibaud,
      Disons qu’on perdrait tous les avantages d’utiliser de la terre crue (régulation hygro, déphasage, inertie, esthétique…)
      Belle journée 🌞👋👋
      Gautier

  • C’est très intéressant, je suis sur l’île de la Réunion et je souhaite avoir une réflexion sur un enduit local car nous avons de la terre ocre , du sable volcanique , je connais le monde de l’enduit car je vend les machines, outillages et les enduits de type importé et industriel.
    Si quelqu’un pourrait m’aider sur l’élaboration d’un enduit un peu plus ecolo et vertueux, je suis disponible
    accueil@vms-reunion.com

  • Bonjour, je suis intéressé par l’histoire d’imprégnation de l’huile de lin au pinceau dans la recette 11. Il y a marqué qu’il est conseillé de la diluer… Mais avec quoi et en quelles proportions ?
    Au niveau des couches, un seul passage suffit ? J’imagine que 2 risquerait de trop couper la perspirance ?
    Merci !

  • Bonjour
    J’ai pour projet de refaire un sol en terre battue et huile… Est ce que la recette à l’huile de lin peut fonctionner ?
    C’est pr 6m2, un lieu où je vais faire ma couture…
    Je ne trouve pas grand chose à ce sujet, surtout sur la dureté et les proportions, huile terre…
    Merci pour votre retour
    Isis

    • EcoDidacte dit :

      Hello Jacques,
      Super tes projets.
      Par contre évite à tout prix d’enduire sur la suie, c’est une vraie prise de t^te.
      Ou tu mets une interface sèche (siporex, fermacell…) ou tu risque de voir revenir des t^ches grasse à chaque nouvelle couche d’enduit.
      Belle journée 🌞👋👋

      Gautier

  • Aline Chevreuil dit :

    Bonjour,je compte faire la recette numéro 3 avec du crottin de cheval,je voudrais faire mes murs en cannettes de bière en verre lié et recouverte du mélange terre crottin . celà est il possible ?

    • EcoDidacte dit :

      Bonjour Aline,
      Oui, c’est absolument possible. Le mortier servira à maçoner les cannettes.
      Belle journée 🌞👋👋
      Gautier

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