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Chantier participatif : comment ça fonctionne ? 

Ce qui coûte le plus cher sur un chantier, ce sont les erreurs ! Le ton est donné ! Que ce soit en tant que professionnel du bâtiment ou en tant qu’autoconstructeur, savoir anticiper les difficultés éventuelles peut faire économiser des centaines et des milliers d’euros. Pour y parvenir, le chantier participatif est une excellente option. La valeur d’un bon conseil n’est pas toujours estimée à son juste prix. Pourtant, s’entourer de bénévoles de tout horizon pour venir te prêter main-forte dans ton ouvrage peut être riche en apprentissages. Alors, comment faire pour vivre cette fabuleuse expérience solidaire ? Installe-toi confortablement, je t’explique tout !

Qu’est-ce qu’un chantier solidaire ?

Quand on se lance dans un chantier pour la première fois, qu’il soit participatif ou non, c’est souvent une aventure aussi merveilleuse que pénible. Il s’agit d’un paradoxe courant dans la vie, mais lorsqu’on réussit à rendre beau ce qui était lourd, inconfortable, bruyant, poussiéreux, cassant et j’en passe… On est absolument fier de soi !

Le chantier participatif, ou solidaire, consiste à faire appel à des bénévoles pendant une durée préétablie pour avancer sur un projet d’autoconstruction ou de rénovation écologique. Les volontaires sont soit des professionnels soit des amateurs et peuvent venir de différents milieux.

La sollicitation de bénévoles permet d’optimiser les temps de mise en œuvre des travaux et active le lien social. En règle générale, les chantiers participatifs séduisent les intervenants par l’originalité des matériaux employés (terre, paille, chanvre, etc.) ou par le projet de fond (écohameau, autosuffisance, etc.). Généralement, c’est une initiative basée sur la collaboration et la solidarité. À chacun ses valeurs :)

Qui participe à un projet d’autoconstruction ?

Difficile de répondre clairement à cette question tant le spectre des participants à un chantier participatif peut être varié. Cela va du passionné de construction écologique au banquier en quête de sens, en passant par l’étudiant étranger ou la mère de famille divorcée.

Mais d’une manière générale, tous ceux qui se retrouvent en chantier participatif recherchent un certain apprentissage. Que ce soit en prévision d’un projet personnel ou juste pour apprendre à faire quelque chose de ses deux mains. Pour se rendre utile ou suivre un groupe en marche, par cet effort, les volontaires réhabilitent le travail comme étant source d’estime de soi. Qu’il y a-t-il de plus noble ? Toutefois, voici quelques indications à connaître sur les participants d’un chantier solidaire.

De la main-d’œuvre gratuite

Est-ce de l’exploitation de faire appel à de la main-d’œuvre gratuite pour construire une maison privée ? Oui, clairement ! Est-ce mal ? Ça se discute.

Chacun aura son avis sur la question. La vente et l’échange sont identifiés comme modèles économiques. Or, nous oublions souvent de considérer le don comme mode de transaction à part entière. Unilatéral, certes, mais créateur de valeur depuis la nuit des temps.

De plus, en règle générale, l’expérience acquise reste pour beaucoup de personnes tout aussi quantifiables qu’une autre forme de rétribution. Puis, quand bien même on n’apprendrait rien sur le plan technique, l’expérience humaine devient un souvenir impérissable. Je développerai cet aspect un peu plus loin dans l’article.

Un encadrement pour les bénévoles

Le chantier participatif n’apporte pas que des solutions, au contraire ! La décision d’y avoir recours ou non ne coule pas de source. Car selon le contexte, la saison, le chantier ou nos affinités sociales, choisir d’accueillir des bénévoles peut s’avérer un véritable cauchemar. Pour toi ou pour eux, mais souvent pour les deux.

De plus, le gain de temps n’est jamais garanti en optant pour de la main-d’œuvre non qualifiée. Car ce que l’on gagne en petits bras, on le perd en organisation ou en mises au point interminables. N’étant payés que par tickets-repas à la cantine du chantier, il est malvenu de perdre patience ou d’être un peu trop « pousse au cul » avec les participants.

Fatalement, du mode « chantier pro » au mode « colonie de vacances », il n’y a qu’un pas, parfois glissant. D’où la nécessité d’une réflexion sincère en amont et le recours éventuel à un accompagnement professionnel du chantier participatif.

Article complémentaire pour plonger dans le sujet : 

7 Conseils pour bien rater son enduit à la chaux ou à la terre

Quel accompagnement pour un chantier solidaire ?

Dans la grande majorité des cas, la personne qui construit sa maison le fait pour la première fois. Ceci implique un certain manque d’expérience concernant la complexité des phases de mise en œuvre et leurs interdépendances.

Pour de multiples postes d’un chantier solidaire, il apparaît judicieux de faire appel à une personne d’expérience pour : 

  • chapeauter l’organisation ; 

  • superviser les procédures ; 

  • clarifier les zones d’ombres administratives et techniques.

Mais voici dans le détail, quels aspects anticiper pour organiser un chantier participatif.

Apprendre la technique 

C’est bien entendu, la raison principale pour laquelle on a envie de faire appel à un professionnel sur un chantier participatif. Les gestes techniques justes, les bons matériaux aux bons prix, un quantitatif précis… 

Tous ces points ne peuvent pas s’improviser sans prendre le risque de perdre beaucoup de temps. Un professionnel, habitué non seulement aux chantiers classiques, mais aussi aux chantiers participatifs n’est presque pas une option.

Gérer l’humain

La gestion du PFH (P* de Facteur Humain !) est une clé essentielle à la réussite d’un chantier participatif. Une raison majeure à cela est que la population prédisposée à rejoindre ce type de projet est intrinsèquement orientée vers la magnificence de la dynamique sociale. Les côtés positifs, généreux, empathiques et non-violents de l’humain. Pas les autres !

De là à penser que l’efficacité ne s’accorde pas bien avec l’esthétique de la morale… Personnellement, je pense que cela dépend des tâches. Pour les travaux pointus ou dangereux, la rigueur passe avant la rondeur.

Évidemment, bien des expériences montrent que sur du long terme, la collaboration et la liberté de faire apportent beaucoup plus de plasticité cérébrale, rendant l’apprentissage et la créativité plus accessibles… sur du long terme.

Encore une fois, tout le monde n’est pas armé pour gérer agréablement des groupes. Et sur un chantier participatif, cette compétence s’incarne généralement à travers la maturité d’acteurs d’expérience.

Connaître la législation

On ne fait pas ce que l’on veut avec n’importe qui. Surtout quand il s’agit d’activités potentiellement dangereuses. Cela, les assureurs le savent bien, et ils feront valoir chaque interligne de ton contrat d’assurance civile pour se décharger de toute responsabilité en cas d’accident. 

Je n’ai pas encore fait de recherches approfondies sur le sujet, mais il me semble que TWIZA a réussi à collaborer avec une agence d’assurance pour couvrir spécifiquement les chantiers participatifs. Ce genre de détail est crucial pour la tranquillité d’esprit de l’hôte. Car on ne sait jamais qui on accueillera sur son chantier. Il y a toujours du bon et du moins bon.

Planifier la budgétisation et la logistique

Un chantier participatif ce n’est pas que du boulot. Il y a des pauses café, des repas, des couchages et même, parfois, des douches :). Sans préparation, tout cela devient une logistique chaotique et épuisante. Les points à observer sont : 

  • le nombre de personnes présentes au jour le jour ;

  • les menus que l’on souhaite préparer ; 

  • la taille de la cuisine et des tables ; 

  • les ustensiles adaptés ; 

  • les volontaires potentiels pour faire la cuisine…  

En règle générale, les bonnes âmes se dévouent facilement pour mettre la main au fourneau, encore faut-il qu’elles n’y passent pas leurs journées.

Tous ces frais sont à prendre en compte dans la budgétisation du chantier participatif. Car une fois que les estomacs sont pleins, les bons moments fleurissent d’eux-mêmes :).

Attribuer les soins particuliers aux bonnes personnes

Bien définir les postes dédiés à un chantier solidaire est très important selon moi. En effet, il y a des postes délicats sur lesquels on ne pourra pas revenir et dont la mise en œuvre se doit d’être irréprochable. L’isolation à l’air en est un bon exemple. Pour ces travaux techniques et essentiels, il est bon de se demander si l’on ne préfère pas faire le boulot soi-même ou avec des artisans et des amis de confiance.

Chantier participatif

Faire payer les chantiers participatifs

Une pratique qui tend à se répandre est de faire payer le bénévole pour qu’il s’élève au rang de stagiaire. Il est alors formé par un intervenant durant le chantier participatif.

Cette option à l’avantage de régler en partie la question des soins particuliers. Le stagiaire sur place est plus motivé et plus précautionneux puisque sa virée lui coûte une formation. L’autoconstructeur, lui, est plus serein quant à l’implication de son volontaire et, cerise sous le marteau, l’accompagnant gagne une rétribution pour ses bons services.

Comment lancer son chantier participatif ?

Ne nous leurrons pas, les chantiers participatifs sont censés être un gain de temps et d’argent. Pour que cela soit le cas et que l’expérience puisse se répéter, il est primordial que la convivialité et le plaisir restent les moteurs de chaque initiative.

L’alchimie entre ces deux objectifs en apparence divergeant ne s’opérera que grâce à l’appui de personnes d’expérience. Mais encore faut-il les trouver !

Le premier réflexe est de se tourner vers la plateforme TWIZA qui a mis le chantier participatif au cœur de son activité et qui se développe avec beaucoup de succès. TWIZA possède un réseau d’artisans spécialisés qui proposent leurs services sur le site. Leur collectif organise aussi des formations de préparation à l’organisation d’un chantier participatif.

Ces ateliers offrent des conseils concrets qui balaient tous les sujets que j’ai traités plus haut et plus encore. De la communication autour de son chantier à son animation, en passant par les cadres juridiques et assurantiels.

TWIZA n’est pas le seul acteur du domaine et selon le type de projets, d’autres associations spécialisées existent comme : 

  • APPROCH’PAILLE (qui propose une formation à autoconstruire) ; 
  • OÏKOS ;
  • RCPF (Réseau Français de construction en Paille). 

Celles-ci sont clairement à même de fournir des informations et des soutiens précieux.

Pour plus d’infos sur les formations courtes je t’invite à voir mon article qui détaille les acteurs de la construction écologique par régions de France :

>>>>>> ÉCO-CONSTRUCTION ET HABITAT ALTERNATIF: OU SE FORMER ? <<<<<<

Pour conclure, le chantier participatif se démocratise largement et je souhaite que cet engouement perdure sainement. Si toi aussi tu as organisé des chantiers solidaires ou que tu connais d’autres organismes en mesure d’aider les autoconstructeurs, annonce-le dans les commentaires pour que les lecteurs derrière toi puissent en profiter également.

Au plaisir !

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  • Deux petites observations il y a des associations d’autoconstructeurs qui sont assuré pour les chantiers participatifs.
    Pour en bénéficier il suffit que porteur du projet ET bénévole adhère à ce type d’associations.

    Deuxième observation ou plutôt un avis
    Sauf exception et à condition que le gain de temps et l’argent est le but principale d’un chantier participatif le deal moral qui est coup de main contre apprentissage fonctionne à condition qu’il y a une compétence sur place (soit le porteur du projet lui même, soit une personne dédié)
    La version « try and error » laisse la porte ouverte à des « abus » main d’œuvre gratuit et pas de savoir faire en retour…

    Le deal est clairement coup de main contre apprentissage en vue de pouvoir faire soit même ou de découvrir ses capacités et limites avant de éventuellement lancer soit même

    Quand cette échange est au Rdv, accompagné d’une convivialité les rencontres humains sont souvent juste magique, dans le cas contraire l’ambiance peu virer au vinaigre, les bénévoles se sont (a juste titre) abusé

    Quel plaisir la construction écologique et le partage et la transmission de ce savoir faire

    • Eco.didaqt dit :

      Merci pour ces précisions pleines de bon sens :D
      Bon dimanche!!! :)

  • Bon article, bravo pour ce travail!

    Je me demande si le modèle du chantier participatif perdurera dans les années à venir.

    Car outre l’acquisition des connaissances espérée sur chantier, un stagiaire ou bénévole souhaitera lui aussi profiter de ce système pour être aider dans sa construction.

    Les premiers futurs propriétaires (rang 1), pour une construction type (maison paille ou Earthship par exemple) trouveront des bénévoles / stagiaires facilement. Puis ces bénévoles (rang 2) qui se lanceront dans la construction de leur maison en trouveront probablement aussi facilement. Mais rapidement, les bénévoles de rang 4 ou plus auront beaucoup moins de chance de trouver autant de bénévoles puisque le nombre de projet de construction aura explosé.

    • Eco.didaqt dit :

      Oui, la pyramide de ponzi du travail participatif :p
      Mais s’il y a une phrase que j’adore c’est: « le pire n’est jamais sûr ». Alors je me dis que tant que tout le monde y trouve son compte, on fonce! Pour le reste, qui vivra verra :D

  • Coucou !

    Je tombe sur ton article. Voilà après avoir participer à de nombreux chantiers participatifs en Amérique latine, en Inde et en France, je me reconvertis actuellement dans l’eco-construction.

    Mon projet pro justement: faire de l’accompagnement aux chantiers participatifs.

    Bon en parallèle, forcément, surtout en tant que femme, pour être crédible, je vais travailler comme employé avec un professionnel.

    Néanmoins, j’ai encore plein de questions et notamment: est-ce qu’il y a des organismes qui engagent des accompagnateurs à l’éco-construction en France tu crois ?

    D’avance merci pour ton retour !

    Belle journée,
    Sandy

    • Bonjours, j’ai lu que tu as fait des chantiers participatif en Amérique latine, où précisément
      et aurais tu des contacts

      • EcoDidacte dit :

        Bonjour Tim,

        Ah non.. Tu as lu dans mon futur alors 😋
        Je n’ai pas de contacts précis masi il y a une grosse communauté de « latinos » qui pratiquent Instagram.
        C’est là bas que je chercherais si j’étais toi 😉
        Gautier

  • Couvreur dit :

    Bonjour comment je pourrais-je participer a un chantier. Je suis couvreur est j’aimerais partager mon savoir et donner mon aide

    • J’ai un chantier changement de tuiles et lattes pour deux toitures (270 m² total) en tuile plate ancienne prévue pour ce printemps 2023, dans la Sarthe 72. J’aurai précisément besoin d’un couvreur expérimenté qui peut m’aider à mieux sectionner les travaux et aussi guider les bénévoles (et moi) qui viendront aider au chantier pour que chacun soit vraiment en sécurité, comme c’est une pente de +/- 60° et hauteur autour de 10 m.
      Si cette aventure vous tente, soyez le bienvenu !
      J’échangerai avec plaisir sur toutes les questions que vous pourrez avoir.

    • Didier MILLET alice CECCAROLI dit :

      Bonjour , Nous sommes un couple de retraités, homme 65 ans femme 70ans. Notre projet (qui débute le 15 juin 2023 ), construire notre maison ossature bois en ouvrant un chantier participatif . Nous oeuvrerons sous la responsabilité et l’encadrement d’un professionnel construction maison bois . Durée du chantier environ 2 mois1/2 .
      Accueil : espace camping, sanitaires, repas sur place dans un lieu de paturages et forêts.
      Si interressé … Cordialement
      Alice/Didier

      • Nathalie dit :

        Bonjour, je serais interessée d’avoir des renseignements complémentaires sur votre projet de chantier participatif. Serait- il possible d’avoir une adresse mail ou tel pour vous contacter?
        Cordialement
        Nathalie

      • LE PEUTREC Gwenola dit :

        Bonjour. Où à lieu votre projet de construction ? Merci pour votre retour. Gwenola

    • MICHEL POMMELET dit :

      Bonjour, je suis propriétaire d’une longère. Nous (je dis nous mais je devrai dire je mon compagnon est décédé en septembre dernier) avons fait appel à une entreprise qui a fait de la m…. et abandonné le chantier. J’ai attaqué en justice mais il ont été mis en liquidation judiciaire.
      Un expert est venu, résultat il faut tout redécouvrir, refaire le litonnage, bref étant bénéficiaire de l’allocation adulte handicapé je n’ai pas les moyens de refaire ces travaux. C’est pourquoi j’ai pensé aux chantiers participatif. Tu peux me contacter par mail michel.pommelet@free.fr. Cordialement
      Michel

    • Bonjour, j’aimerai me lancer dans un projet participatif (maison de famille à l’île d’oleron). Ton professionnalisme serait super. Julie G Poitiers

  • hajib rajae dit :

    bonjour
    nous sommes parents de 4 enfants de 3 ,6,10,et 12 ans nous avons commencé la construction de notre maison en 16/08/2022 ,nous avons finis les travaux de maçonnerie ,mais depuis quelque mois mon mari et en arrêt maladie il a une spondylarthrite (maladie qui touche les articulations avec des douleurs très sévère) et depuis il peut plus travailler vu qu ‘il est menuisier de profession et le bâtiment c’est son domaine ,maintenant il pourra plus finir les travaux qu’il a prévu de faire lui même il nous reste une partie de la toiture a faire et quelque fenêtres a poser ,nous avons tout le matériel pour la toiture ,et nous cherchons des bénévoles qui puissent nous aider a faire notre toiture s’il vous plais,
    notre maison est à Stains 93240
    je vous laisse mon adresse mail : raja.hajib@outlook.fr

    • EcoDidacte dit :

      Bonjour Rajae,
      Je te suggère de te tourner vers Twiza.org.
      Bon courage 😕🤞💪
      Gautier

  • jp willot dit :

    Chantiers participatifs :encadrés par l’association Ecole du logis autonome

    JP WILLOT encadre le chantier tous les jours, il travaille dans la rénovation d’habitats depuis 30ans et dans la construction paille depuis 8ans.

    Un professionnel des enduits intervient quelques jours par semaine + des bénévoles par intermittence.

    Bonjour,

    Je crée à Cuts ( 60400) un Eco lieu, à partir d’une ancienne fermette avec 6000m2 de terrain. : chantier participatif ouvert toute l année , plusieurs caravanes disponibles pour accueillir les personnes intéressée + toilette sèche et douche

    Au programme 2023-2024-2025

    – isolation paille par l’extérieur en petites bottes de paille avec enduit chaux sur colombages

    – création d’un agrandissement en grosses bottes de paille porteuses (j’ai déjà fait une maison à Cuts de la même façon en 2017)

    – création d un four a pain boulanger (coeur de chauffe à bois de type batchblock)

    – création dune serre bioclimatique

    -création d un poêle de masse

    -réfection des toitures

    -permaculture au jardin

    -création d une mare+ phyto épuration

    Cet Eco lieu aura pour but, une vie en communauté de plusieurs familles de façon autonome via la permaculture, énergie solaire etc… Notre association : EDLA (École du Logis Autonome)
    (quelques photos sont visibles sur le site oikos)

    Mon téléphone pour plus de renseignements et pour s’inscrire 06 18 26 69 15

    Au plaisir de vous rencontrer

    Bien cordialement

  • bonjour a tous je serait intéresser pour participé je peut aidée en maçonnerie plâtrerie petite charpente et couverture mai reste curieux sur les nouveau matériaux d’isolation ou de construction

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