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Écolo ET Fumeur ? | Absurdité Idéologique Totale ! 

Fais-tu aussi partie de ces militants anti-réchauffement climatique qui brûlent des feuilles de tabac à longueur de journée en palabrant sur la pollution de l’air ?

Peut-on décemment se préoccuper de l’environnement et pas du vieillissement de ses tissus ?

Comment avoir une vie en cohérence avec ses idées et ne pas tomber dans le piège des paradoxes qui sertissent les principes de liberté ?

Je vais tenter d’expliquer en 5 min et une fois pour toute pourquoi la clope et même le tabagisme passif, riment avec pollution active.

Je ne suis ni tabacologue ni buraliste, ni activiste dans une asso anti-tabac.

Je ne suis pas contre la cigarette, mais je n’aime pas être enfumé… Voilà tout.

 

fumeur_ecologiste

 

 

Définissons « écolo »

 

Alors, avant d’aller plus loin dans l’article, définissons-en les termes.

Écologiste :

I.− Subst. Personne spécialisée dans l’étude de l’écologie.

II.− Adj. et subst. Personne qui défend l’environnement humain et plus généralement la nature en tant que garants d’un bon équilibre humain.

Fumeur :

I.− Subst. Personne qui a l’habitude de fumer

Je me concentrerai dans cet article sur les personnes qui défendent l’environnement en fumant des cigarettes. Désolé pour ceux qui s’attendaient à autre chose :p

Le tabac est-il bon ?

 

On parle de faire interdire le tabac dans les parcs publics.

Je ne sais pas si je suis pour car je n’aime pas beaucoup le concept de l’interdiction. Je trouve qu’il ne répond à aucun besoin donc qu’il fait tourner en rond.

Je n’étais pas non plus pour l’interdiction de la clope dans les bars (et les salles de concert !!!), par exemple.

Pourtant, je dois admettre qu’aujourd’hui j’apprécie d’avoir le choix de ne plus subir la fumée des autres.

Par-là, je veux dire que je n’ai rien ni contre les cigarettes, ni contre leurs fumeurs.

Pour moi le tabac n’est ni bon ni mauvais, il participe – ou pas – à un style de vie.

Il doit même aider indirectement à surmonter certaines épreuves difficiles.

En cela, c’est une drogue comme une autre.

 

 

Le faux-rebond idéologique

 

Là où je m’inscris en faux, c’est dans la contradiction idéologique et politique de certains.

En effet, être écologiste, c’est une idée, un sentiment, un rêve.

On vit tous dans sa propre histoire et comme dans toutes les histoires, il y a parfois des bugs dans le scénario. Ce sont d’ailleurs eux qui font évoluer l’histoire et la rendent intéressante à ses spectateurs.

 

C’est la raison pour laquelle les exemples d’illogismes autour de nous ne manquent jamais.

Nous sommes libre bien sûr de nous en émouvoir ou pas.

D’en faire un combat ou pas.

De poursuivre dans notre direction en nous résignant à quelques contre-sens.

 

Nous n’avons pas tous la même sensibilité. Et quand bien même nous l’aurions, nous ne pourrions jamais être totalement égaux au regard de l’âge et des expériences.

Malgré tout il persiste systématiquement cette absurdité qui s’impose à moi comme un stéréotype.

Celle du militant écologiste qui enchaîne les roulées en dénonçant la pollution des écosystèmes et pire, l’avènement du capitalisme.

 

 

Impact du tabac sur l’environnement

 

Alors ce tabac, est-ce qu’il pollue la planète ?

Oui, enfin non, enfin.. En fait ce n’est pas de ça dont je veux parler.

Vu comme cela, tout pollue la planète ! Vivre pollue la planète !!!

Perso, j’essaie de ne pas rentrer dans ce jeu-là car il est sans fin.

Il y a effectivement un impact écologique de la cigarette sur le globe. En particulier des mégots de cigarettes puisqu’à Paris on ramasse chaque année 315 tonnes de mégots (les plus gros éléphants pèsent environ 6 tonnes).

Un mégot pollue 500 litres d’eau et met 12 ans à se décomposer.

Mais bon, les chiffres disent aussi ce qu’ils veulent.

Si tu aimes en avoir, voilà combien de mégots ont été jetés par terre sur la planète depuis que tu lis mes états d’âmes.

 

C’est effectivement trop mais il y a des facteurs de pollution environnementale beaucoup plus essentiels, selon moi (nucléaire, industrie plastique, tourisme, produits d’entretien, …).

 

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Je me pollue et ça me regarde !

 

Oui, tout à fait.

Par contre, bien que l’on ne soit pas obligé de dire ce que l’on pense, on est bien obligé de faire ce que l’on dit.

C’est sur ce point que je vais essayer de développer mon idée de fond.

Imagine que tes poumons représentent une forêt, tes veines des fleuves et ta peau une terre protectrice et fertile.

Vu sous cet angle on comprend bien que nous sommes un mini écosystème à nous tout seul.

Si ceci est admis, comment peut-on tolérer une seconde pour son écosystème un air irrespirable et un terrain acide ?

Comment ???

Pourquoi construirions-nous des barrages pour nos artères, asphyxierions nos bronches et assécherions volontairement notre peau ? Cela n’a pas lieu d’être au cœur d’un discours écologique.

Mon avis est que nous sommes notre principale ressource. Celle qu’il faut protéger avant toutes les autres.

Évidemment, chacun est libre de faire ce qu’il veut de sa liberté et c’est bien heureux ainsi.

Seulement soyons conscients que si nos actions ne s’accordent pas avec nos idées, il y aura toujours un esprit tout aussi libre que le nôtre pour nous le faire remarquer.

Il sera alors malaisé de rendre des comptes de notre supercherie personnelle.

 

 

Ce qui manque aux écologistes fumeurs

 

Un manque de volonté

Dans le fond, ce qui manque aux écologistes fumeurs c’est la volonté.

ecologiste-cigarette

Pas « la bonne volonté », attention. La bonne volonté on en est tous relativement bien pourvus.

Non, je parle de la volonté qui demande un effort. Celui de sortir du confort de son addiction.

Je ne dis pas que c’est facile et je ne remets pas en cause le fait que la nicotine soit un produit qui rende malade. Physiquement et psychologiquement.

Ce que je dis, c’est que si la nicotine est là c’est parce qu’on l’y a invitée.

Il en va de même pour le capitalisme et la consommation exponentielle qui auront certainement raison de la nature telle que nous la connaissons aujourd’hui.

 

 

Un manque de réalisme

Peut-on même exiger de la rationalité de quelqu’un qui met +100€/mois dans une drogue qui ne lui apporte rien ?

Je suppose que tous ne sont pas de purs esclaves sans discernement. Certains auront peut-être des arguments étayant leur penchant.

Je suis prêt à les entendre. Les commentaires en bas de page sont ouverts à cela …

 

 

Un manque de vraie conviction politique

Personnellement j’admire beaucoup les végans qui se dressent pour une conviction avec le vent de la pression sociale en pleine face.

Ils font un choix politique quotidien qui les prive et les marginalise. Tout ça pour une cause à laquelle ils croient. Une autre idée, un autre rêve.

Je ne dis pas que le véganisme est bon pour la santé, je n’en sais rien (pour le moment).

Seulement les végans travaillent sur eux pour impacter le monde extérieur. C’est tout à leur honneur.

A côté de cela, le pompier aux cheveux gras fait pâle figure de victime.

 

 

Le double-coût de la cigarette

 

Fumer coûte cher, très cher!

A ceux qui fument mais aussi au reste de la société.

J’ai déjà parlé de pollution plus haut donc je ne prendrai pas la peine de te rabâcher les oreilles avec ça.

Je passe à la suite.

Car fumer peut profiter aussi… Mais seulement à une minorité.

 

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Il n’y a pas de fumée sans eux

Voilà un secteur où il fait bon investir en ce moment.

L’industrie américaine de la cigarette ne s’est jamais aussi bien portée malgré la baisse du nombre de fumeurs.

Les grands fabricants américains ont ainsi réussi à augmenter leurs chiffres d’affaires de 32% (plus de 93 milliards de dollars en 2016). Leurs bénéfices ont suivi la courbe et grimpé de 77% depuis 2006 pour atteindre 18,4 milliards de dollars annuel.

Ce succès n’aurait pas été possible sans toutes les bonnes âmes à vocation autosuffisantes qui alimentent en pleine conscience la machine à cancer.

D’ailleurs, de toutes les façons qu’il existe de participer au développement d’une entreprise, mourir à petit feu sans aucun retour sur investissement est certainement la plus cocasse.

OUI, l’industrie de la cigarette représente un paquet… de fric.

 

 

Impact économique de la cigarette

La terre est un commun.

Le corps de chacun l’est aussi dans un système social comme le nôtre.

Notre corps, s’il n’est pas en bonne santé, coûte à la société.

Le tabac coûterait ainsi chaque année 120 milliards d’euros à la collectivité française et ne rapporterait que 13 milliards d’euros en taxes et en pensions de retraites économisées :p

Autrement dit, le tabac coûte l’équivalent d’un impôt indirect annuel de 1 846  euros à chaque citoyen français, fumeur ou non-fumeur… Ça fait quand même un beau 13ème mois qui s’envole.

fumeur-ecologiste

 

Impact social de la cigarette

Imagine un jeune socialement défavorisé qui doit, en plus de ses difficultés, financer une addiction hors de prix.

Ce petit cadeau qu’il se fait tous les jours (11 cigarettes par fumeur français en moyenne) l’empêche de dépenser cet argent dans des secteurs comme la santé, l’éducation ou le porno français. Secteurs générant largement plus d’emplois que l’industrie du tabac qui ne produit rien chez nous.

L’écologiste fumeur lambda n’a bien sûr pas à porter tout le poids de ce triste état de fait.

D’autant plus qu’il en est la première victime puisque les classes aisées, renâclent à s’offrir ce luxe. Elles font généreusement l’impasse sur les sucettes à nicotine, leurs préférant des drogues plus saines comme le sport ou le shopping.

 

 

Le vent tourne

 

Je dois quand même remarquer que la sensibilité écologiste se diffuse aujourd’hui dans des classes qu’elle ne touchait pas avant.

Se faisant, elle s’éloigne peu à peu de l’avatar baba cool du Larzac.

Quelque part c’est un bon signe, même si cela change les codes.

Bernard Werber suggérait qu’une idée, comme un organisme vivant, avait son indépendance totale.

Elle naît, elle vit, elle grandit.

Elle se nourrit de nos pensées et cherche à en ingurgiter tous les jours un peu plus… Jusqu’à ce que, finalement, elle décline. Finissant par mourir de ne plus occuper nos esprits.

Esprits alors focalisés sur une idée plus fraîche et plus inhabituelle.

D’après moi l’écologie en est à ce 2éme stade de son évolution et devient trop grosse pour se satisfaire des éleveurs de chèvres.

Elle cherche son nouveau public et celui-ci n’a plus la clope au bec.

N’étant plus ni anarchiste, ni révolutionnaire. Elle n’est plus souffrante.

L’écologie a quitté sa chambre d’ado pour devenir un parent de la classe moyenne. Elle sent qu’elle rentre dans la norme.

Devenue normale, sa radicalité n’est plus qu’un folklore que l’on réveille à chaque célébration.

 

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La nouvelle bien-pensance écologique ?

 

Et moi dans tout ça, je me fais soldat de cette nouvelle bien-pensance écologique pour moraliser les indignes élèves du nouveau cycle qui arrive.

J’ai conscience de cette posture affichée dans mon article mais je ne peux que l’assumer.

La bien-pensance doit avoir du bon… (sic).

 

Ecologistes fumeurs 1

Le pire c’est que j’ai vraiment la sensation que l’écologie pourrait devenir le socle de la prochaine dictature internationale.

Mais passons… ce n’est pas le sujet ici…

Maintenant c’est à toi de me fumer ou pas dans les commentaires, je compte sur toi pour t’exprimer sans filtre :)

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Gautier

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  • ton analogie foret/poumons touche dans le mille.
    Le confort de l’addiction aussi.
    je ne fume plus, je vapote, mais l’enjeu est le même.
    Disons que ça fait partie d’un cheminement, pour se passer de l’addiction, faut en supprimer la cause, pour la nicotine on trouve souvent le stress, l’angoisse chronique. Donc c’est là qu’il faut travailler, et avoir une vie plus cool, plus proche de la nature, ça aide sur ce chemin de l’apaisement.
    Merci pour ton article

    • Eco.didaqt dit :

      Merci pour ton message, je suis heureux que cet article t’ai parlé :)
      Beaucoup de gens font des bonnes choses pour de mauvaises raisons. L’exemple tiré d’une expérience personnelle est celui de la personne qui se fait maltraitée par son patron et qui devient coach pour enseigner aux patrons à ne pas maltraiter leurs employés :) De même pour les personne que j’aide fréquenté dans l’humanitaire, elles étaient les premières à avoir besoin d’aide et exorcisaient ce besoin en cherchant plus miséreux qu’elles-même…
      Bref, la vague écologiste est touchée par le même travers de rachat de conscience :p
      Bienveillance bien ordonnée commence par soi-même ;)
      Bonne continuation ! :)

  • TrucMuche dit :

    Bonjour à vous ^^
    Étant fumeur et écologiste, au final je me rends compte que la cigarette n’a pas une réelle implication dans le réchauffement climatique. Oui vous parlez de cancers, de coûts monétaires etc mais en soi ça ne contredit pas une seule seconde mes valeurs écologiques. Le seul argument valable restant serait celui des mégots jetés par terre mais ne pratiquant pas cette barbarie et ramassant même des mégots ne m’appartenant pas pour les jeter dignement, je n’ai pas spécialement de reproches à me faire.
    Donc je ne vois toujours pas en quoi être fumeur et écolo serait contradictoire…

    • Bonjour,
      non-fumeur et pas plus écolo, je me sens pour autant concerné par le problème. Non pas parce que je suis directement impacté mais parce que je n’aime pas qu’on me manipule. En effet lorsqu’on veut bien ouvrir quelques documents et se renseigner largement sur le sujet , on découvre de nombreuses contradictions :
      Tout d’abord sur l’origine du tabac:il faut savoir que depuis de très nombreuses année , les cigarettiers sont soumis à une règle qui engendre un effet pervers:ils ne peuvent pas modifier ou ajouter des substances aux feuilles de tabac après culture pour augmenter le taux de nicotine et rendre addict les fumeurs. De ce fait , les plants de tabacs cultivés aujourd’hui n’ont strictement plus rien à voir avec le tabac sauvage . Il est le fruits de nombreuses manipulations génétiques et cela en fait le premier produit ogm consommé au monde.
      Ensuite parlons de la provenance: Terminé la culture en Europe,pas assez rentable au vu des normes à respecter sur les engrais et pesticides .Donc on abat des forets dans des pays ou ces poisons sont autorisés afin de mettre les terres en culture au mépris de la santé des ouvriers agricoles. L’orang-outan qui disparaît à cause de l’huile de palme a t il plus de valeur que celui qui qui meurt pour la culture du tabac?
      Donc je vous assure que d’après moi , un fumeur n’est certainement pas un écologiste averti.

  • Je rejoins tout à fait David.
    La culture du tabac n’a rien d’écologique. Le tabac est une production agricole dont l’exploitation est devenue une véritable industrie aux mains d’énormes multinationales. Le tabac, plante tropicale rustique, pousse spontanément sur les terrains laissés en friche, MAIS, l’exploitation capitaliste ne se contente pas de la cueillette de plants épars et cultive de manière intensive avec tous les travers de ce type de production :
    – accaparation de terres au détriment des forêts, des espaces naturels mais aussi des cultures vivrières;
    – modifications éco-paysagères qui affectent les microclimats, le climat régional et global;
    – affecte le cycle et la qualité de l’eau (consommation ; rejets pollués);
    – affecte la qualité des sols, dégradation des qualités pédologiques du sol;
    – affecte la faune et la microfaune (bactéries, virus et champignons);
    – affecte la qualité de l’air (émission de GES);
    – mécanisation, utilisation d’intrants;
    – mais aussi consommatrice de main d’oeuvre non spécialisée ( exploitation de la misère);
    – séchage de certains tabacs avec le bois comme un combustible, aggrave la déforestation;
    – la transformation du tabac entraîne l’émission de CO2, de déchets solides et de déchets chimiques;

    La production de tabac est dominée par la Chine, le Brésil, l’Inde, les États-Unis. Quant aux principaux pôles de production de cigarettes, ils sont en Amérique du Nord-est, Europe centrale et Asie de l’Est.
    Aujourd’hui en France, il reste quelques planteurs dont la production est anecdotique dans le volume mondial. La dernière usine de transformation de feuilles de tabac va fermer, et il n’y a plus de fabriques de cigarettes. Au final, les Français fument essentiellement des cigarettes fabriquées en Europe de l’Est ou du Nord. Donc en plus de l’impact écologique de la culture, de la transformation, et de la fabrication, il faut ajouter au bilan l’empreinte des émissions dues à l’importation des produits finis.
    Vous pouvez toujours cultiver, transformer et fumer votre production personnelle sur votre balcon ou au bout du jardin, mais je crois que le plus responsable serait d’arrêter de fumer. ;-)

    PS : Avis personnel sur le vapotage.
    La cigarette électronique a aussi un impact sur l’environnement (NB : toutes les activités humaines ont un impact sur l’environnement) :
    – lors de la fabrication des liquides et des e.cigarettes (pollutions, consommation d’énergie);
    – lors de l’élimination des composants : plastiques, piles jetables, accumulateurs rechargeables;
    – impact sur la qualité de l’air : la vapeur émise engendre un éventuel risque de pollution gazeuse, d’ailleurs pour limiter ce risque l’OMS recommande une restriction de l’utilisation dans les lieux publics.
    – sans oublier que le leader de la production de e-cigarettes est l’Asie, donc pour la plupart le bilan est aggravé par l’impact de l’importation…

    Pardon d’avoir été un peu longue.

    • Eco.didaqt dit :

      Merci Gina,
      C’est le genre de commentaire détaillé et constructif comme on les aime :)
      Bonne continuation !
      G.

  • Je fume et je fumerai probablement toute ma vie tout en clamant que j’aime la nature et que je n’aime pas voir les espèces disparaître. Je ne me définis pas comme une écologiste et heureusement pour moi, je n’ai pas construit ma personnalité sur le fait d’être une écologiste. Je ne suis pas une écologiste, même si j’en ai les compétences scientifiques. La cigarette pollue et détruit la santé comme le vin. Je ne donnerai pas les raisons qui m’ont poussée à commencer ni celles qui me poussent à continuer. BEaucoup me classent dans la catégorie des beaux parleurs qui n’ont jamais fait suivre leur paroles d’actes, des gens sans valeurs, sans morale ! J’ai des valeurs que je respecte. Des actes pour la nature , j’en ai posés. Les raisons qui m’ont poussées à commencer ne vous regardent pas ni les raisons qui me poussent à continuer

    J’aime la nature, je l’adore depuis mon enfance et c’est ma véritable personnalité, même si je fume en sachant que la cigarette pollue et nous détruit.
    Ces propos tiennent de la haine des autres, de la colère des écologistes enragés…
    Tu vis ? Quelle erreur, l’espèce humaine est très nuisible pour la planète.

    Ce propos me soulage vu la haine que je me prends parfois ! Ces gens qui ma haissent trouvent dans tes propos des raisons de m’abattre

    J’ai fais des choses pour la nature tout en fumant
    Provocante ! Non :
    C’est comme ça !

    • EcoDidacte dit :

      Bonjour Sophie (?),
      Cet article est bien entendu provocatoir. Par contre il n’est pas destiné à blesser, juste à faire réagir.
      Il existe des dizaines de valeurs nobles. L’écologie en est une, mais elle ne les surpasse pas toute.
      Tu as ton histoire, tes valeurs et tes raisons. Je les respecte et ne te juge pas parce que tu fumes.
      L’existence est un paradoxe permananent, une serie de choix qu’il faut accepter pour pouvoir vivre avec.
      Que ta route soit belle🙂
      Gautier

  • je suis une écologiste ratée qui fume.
    Ne commencez jamais à fumer, voilà le message à donner aux jeunes générations….C’est vrai que c’est une horreur pour la nature. Mais propager la haine et la dictature, tout pollue, on ne devrait plus vivre, se maquiller. Le maquillage bio et végan coûte cher, la nourriture végan est une erreur pour la santé une fausse voie…Pourtant, j’aime la nature et je m’attriste quand je regarde les espèces disparaitre.
    Il y a tat d’autres problématiques aussi importantes que le tabac et le climat. Le tabagisme d’une seule personne n’est pas grave. Ensemble, les fumeurs nous nuisons et il faut savoir l’accepter. Mais peut-être que je pollue moins que des non fumeurs également. Culpabiliser les gens et les pourrir ne leur donnera pas envie d’aimer la vie et de la sauver. Plus dépressifs, interdits de tout…C’est pas génial. Il y a des solutions possibles. Je fumerai peut-être tonte ma vie et ce n’est pas cela qui changera la destinée de la terre. Il faut rappeler les problèmes, appeler à la modération, fumer moins….faire attention. Mais culpabiliser…c’est la dictature verte, une autre horreur. Ceci dit, ne commencez pas à fumer, ou faites-le, mais il faudra faire des efforts sur d’autres choses pour diminuer votre impact. Faire des choix

    • EcoDidacte dit :

      Hehehe.. Je lis ce message après avoir répondu à l’autre… 😄
      Il semblerait que ous soyons d’accord 😜

  • YaourCoco dit :

    Personnellement je pense que FUMER EST ECOLO.

    Oui je sais que ce que vous venez de lire est complétement contre intuitif, je vous demande de lire ce qu’il suit en étant le plus objectif possible.

    Prenons 2 scénario :

    1) Une personne dans la moyenne, qui ne fume pas et qui vit jusqu’à 82ans en polluant de diverse manière durant toutes les 82 années de sa vie.

    2) Une personne dans la moyenne, qui fume 1 paquet par jour, et qui meurt prématurément à 56 ans et qui ne pollue donc « que » pendant 56 ans.

    La question est la suivante : Qui pollue le plus ? La personne 1 qui pollue pendant 82 ans ? Ou la personne 2 qui pollue « seulement » pendant 56 ans comme la personne 1 mais avec une pollution supplémentaire du a sa consommation de tabac ?

    Je n’ai pas la réponse à cette question. Cependant voila, les humain génèrent 40 milliards de tonnes de CO2 par an. L’industrie du tabac en rejette 84 millions de tonnes. Donc l’industrie du tabac ne représente que 0,2% des emissions de CO2 par an. Une goutte d’eau. Pensez-vous vraiment que cette goutte d’eau en plus chez la personne 2 est largement plus importante que la pollution qu’il n’a PAS généré en mourant plus tôt ?

    Je sais que l’industrie du tabac pollue de manière absolue. Maintenant il est possible que l’industrie du tabac permette en fait d’éviter plus de pollution qu’elle n’en émet en réduisant drastiquement l’espérance de vie des humains. Si c’est effectivement le cas, alors il serait objectivement contre productif que de s’attaquer à l’industrie du tabac dans le combat contre le réchauffement climatique.

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